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Francophonie : les chefs d’Etat invités à être davantage réceptifs aux préoccupations des jeunes

Publié le 11 octobre 2014

Dakar, 10 oct (APS) - Les chefs d’Etat de l’espace francophone doivent être plus réceptifs aux préoccupations des jeunes porteurs de projets de développement, a indiqué vendredi à Dakar Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).

« Les Chefs d’Etats doivent davantage écouter les jeunes, doivent comprendre les préoccupations des jeunes qui ne sont pas les mêmes que les autres. Il est important d’avoir confiance aux jeunes (filles et garçons) », a-t-il dit au deuxième jour du Forum international des jeunes francophones.

Cette manifestation est organisée par le ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne et le Conseil national de la jeunesse du Sénégal, sur le thème « Jeunes francophones : l’avenir en face ».

« Les questions qui sont abordées aujourd’hui (vendredi) ont trait à renforcer les capacités des jeunes pour qu’ils puissent valoriser ce qu’ils sont en train de faire et mieux le faire’’, a-t-il martelé.

Il s’agira aussi de ’’s’assurer que ce qu’ils font permettra de les responsabiliser, de contribuer au développement économique des pays francophones », a-t-il relevé.

Selon M. Ba, « on s’est rendu compte que ce développement est extrêmement important, et le rôle des jeunes est déterminant ».

« L’Afrique subsaharienne est le seul continent encore dans la transition démographique. Donc, la question des jeunes est extrêmement importante », a-t-il soutenu.

Les jeunes ‘’ont un dynamisme qu’on peut transformer en créant des richesses pour nos pays et on a besoin de ce développement’’, a-t-il ajouté.

Cheikh Oumar Ba a estimé qu’’’il y a des jeunes qui sont très riches en expériences, très riches en idées, et ils sont en train aujourd’hui de développer un certain nombre d’aspects liés à la création de richesse’’.

La plupart d’entre eux ont ‘’des contraintes financière, technique, et surtout, un problème d’informations pour prospérer dans leurs activités’’, a-t-il déploré.

Source : http://www.aps.sn/articles.php?id_article=133961