Think tank sur les politiques publiques dans le secteur agricole et rural en Afrique de l’Ouest

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Missions et finalité

Publié le 24 mai 2014

Elles s’articulent autour de trois axes majeurs : la recherche, le renforcement de capacités et l’animation d’espaces d’échanges et de débats.

Missions

Pour rompre avec l’approche technocratique et descendante, des experts et des cadres de développement se sont associés à des leaders paysans, à des acteurs des collectivités locales et de la société civile pour mettre en place l’IPAR dont le rôle est de co-produire des analyses, d’offrir des choix de politiques et de stratégies, d’influencer les politiques publiques nationales, sous-régionales et internationales. Les fondateurs de l’IPAR, se donnent comme mission d’appuyer / accompagner les acteurs publics et privés à tous les niveaux (local, régional et national), en leur apportant des informations, des analyses, des travaux de recherches nécessaires à leurs réflexions stratégiques et prospectives pour se construire une vision. Plus précisément, il s’agit :

  • d’amener les acteurs à prendre part à la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques les concernant
  • de créer les conditions d’un dialogue entre décideurs, chercheurs, utilisateurs des résultats de la recherche et citoyens.

La recherche et la prospective

L’IPAR vise à produire avec les partenaires et les acteurs concernés, politiques, économiques et de la société civile, des analyses et des propositions visant à une transformation de l’agriculture familiale, paysanne et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural. 

Il s’agit également d’initier et co-animer une réflexion prospective et stratégique sur l’avenir de l’agriculture sénégalaise et du monde rural, en prenant en compte les politiques d’intégration sous régionales, la création d’un marché commun au sein de la sous-région et la libéralisation des économies.

La formation et le renforcement de capacités

L’IPAR a aussi pour mission : i) de mettre en place des outils, des informations ; ii) de définir des méthodes permettant à tous les acteurs de participer à la production d’analyses et de propositions stratégiques et prospectives ; iii) d’avoir en permanence accès à l’information accumulée, aux analyses et aux propositions ; et, iv) de contribuer aux réflexions et aux débats. 
Elle a plus spécifiquement vocation à appuyer et accompagner les organisations de la société civile, notamment les acteurs économiques du monde rural et des filières agricoles et les décideurs politiques dans l’analyse et l’élaboration de propositions et de politiques.

L’animation d’espaces d’échanges et de débats

L’IPAR cherche à susciter et participer à une réflexion et un débat permanents et ouverts sur l’avenir du monde rural et de l’agriculture, sur les articulations ville/campagne et sur les conditions d’une intégration réussie du Sénégal dans la sous-région et d’une insertion bénéfique dans l’économie mondiale. 
A travers ces espaces d’échanges et de débats, IPAR souhaite permettre la confrontation des intérêts des différentes catégories socioprofessionnelles et la recherche de compromis.

Finalité

La finalité est de renforcer les capacités nationales de réflexion prospective et stratégique sur l’agriculture et le monde rural mais aussi de proposer des analyses concrètes suscitant la mise en œuvre d’alternatives aux tendances actuelles du développement agricole et rural au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. A terme, il s’agit de participer à la création de capacités institutionnelles durables en matière de prospective agricole et rurale et de promouvoir et soutenir des voies alternatives aux politiques et programmes en cours au Sénégal et dans la sous région.

De façon spécifique, l’ambition de l’IPAR est :

  • de contribuer au renforcement des capacités nationales de réflexion prospective et stratégique sur les questions de développement économique et social du Sénégal. A terme, il s’agit de participer à la création de capacités durables en matière de prospective, de promouvoir et de soutenir des alternatives aux politiques et programmes au Sénégal et dans la sous région.
  • de contribuer à la définition des conditions et des modalités de sortie du Sénégal du groupe des Pays moins avancés (PMA) dans lequel il a été classé en 2000.