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Sénégal- agriculture-environnement : Le représentant de la FAO pour une agriculture respectueuse de l’environnement

Publié le 9 décembre 2014

L’agriculture doit s’engager d’urgence sur des voies plus respectueuses de l’environnement, a indiqué, lundi à Dakar, le représentant de la FAO au Sénégal, Vincent Martin, soulignant que l’utilisation massive de produits chimiques agricoles a ’’des répercussions négatives sur les ressources naturelles et la santé humaine et animale’’.
‘’Il est plus que jamais urgent d’engager l’agriculture sur d’autres voies respectueuses de l’environnement et de la santé’’, a-t-il notamment dit tout en invitant à recourir ‘’aux pratiques culturales agro-écologiques au Sénégal comme une alternative’’.
Vincent Martin intervenait à la cérémonie de signature de protocoles entre la FAO et les organisations professionnelles agricoles partenaires, dans la mise en œuvre du projet ‘’promotion d’une agriculture saine et durable au niveau de quatre grandes zones agro-écologiques du Sénégal : Niayes, Vallée du fleuve Sénégal, zone cotonnière et bassin arachidier’’.
A travers la signature de ces protocoles, la FAO va faire une contribution financière afin de renforcer l’accès à temps des membres des organisations professionnelles agricoles aux intrants et facteurs de production de qualité, selon un document remis aux journalistes.
Ce soutien, d’après M. Martin, ‘’sera un maillon essentiel dans la promotion d’une agriculture saine et durable en portant à l’échelle de bonnes pratiques déjà approuvées’’.
Le représentant de la FAO a aussi exhorté les autorités et acteurs de l’agriculture à prendre ‘’des mesures hardies de sauvegarde’’, non sans préciser que ‘’l’utilisation incontrôlée des pesticides de synthèse peut provoquer une dépendance particulièrement destructrice pour l’économie des ménages paysans’’.
Prenant part à la rencontre, l’administratrice de Enda Pronat, Mariam Sow, a déclaré que le ciblage de ces quatre zones s’explique par une utilisation abusive d’engrais, de pesticides et de produits chimiques sur les produits agricoles.
Elle a invité l’Etat de prendre en charge la vulgarisation de ce projet pour le rendre ‘’significatif’’ mais également ‘’efficace’’.
Le directeur de l’agriculture, Oumar Sané, pour sa part, a plaidé pour l’’’utilisation de l’argumentation positive fondée sur l’information, la sensibilisation, l’éducation et la communication’’ pour changer les comportements qui engendrent la destruction des ressources naturelles.

Source : http://www.aps.sn/articles.php?id_article=136375