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Lequotidien.sn - Projet « gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal » : Un nouveau cadre de concertation pour une prospérité partagée

Publié le 2 juin 2016

Projet « gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal » : Un nouveau cadre de concertation pour une prospérité partagée.

L’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), en collaboration avec l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’Etat du Sénégal, a procédé lundi au lancement d’un projet relatif à « une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal ». D’après les initiateurs, ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire grâce à une gouvernance responsable des régimes fonciers pour les populations du fleuve Sé­négal, notamment du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie. Il va permettre aussi de renforcer les interactions entre ces trois pays dans l’élaboration de politiques communes. Par ailleurs, ce projet est une réponse locale et sous régionale à une demande croissante de nombreux acteurs du bassin du fleuve Sénégal ainsi que des représentants de la société civile, au cours des dernières années en particulier, afin de discuter et d’améliorer la gouvernance foncière.

Selon Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Ipar, ce projet va permettre aux acteurs de se concerter autour de la gestion foncière. « Les populations locales vont pouvoir créer des plateformes de dialogue multi-acteurs pour voir les modalités de gestion responsable de ses ressources que ça soit les femmes, les éleveurs et les pasteurs pour qu’ils puissent définir ensemble les politiques qui permettront d’éviter les conflits entre eux, comme ce fut le cas en 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie. »
Pour le député-maire, Cheikh Seck, président de la commission du développement et de l’aménagement du territoire à l’As­semblée nationale, cette démarche anticipative est importante, parce que dans tous les pays où la guerre sévit, « le mobile principal est la question foncière ». Il estime aussi que, cette initiative arrive à son heure au moment où des gisements de gaz et de pétrole sont en train d’être découverts au Sénégal. « Il faudrait que le Sénégal ait une législation foncière bien établie qui ne peut faire l’objet d’aucun doute avant sa phase d’exploitation », soutient-il.

Le Qotidien.sn
Par : Mbaye GUEYE - Stagiaire