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7eme édition des Ateliers Itinérants de IPAR - LMI Movida

Publié le 11 juillet 2017

L’équipe du LMI-MOVIDA, en partenariat avec l’IPAR vous convie à la septième édition des ATELIERS ITINÉRANTS qui se tiendra le lundi 17 juillet, à 14h00, à l’IPAR.

À l’occasion de cet atelier, les échanges porteront sur « La fabrique de la politique migratoire au Niger : entre enjeux d’acteurs et blocages de la mobilité. »

Intervenant : Harouna Mounkaïla (Université de Niamey - URMIS) Discutant : Mamadou Dimé (Université de Saint-Louis - GERM)

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Introduction :

A l’échelle des systèmes migratoires sahéliens, le Niger se présente comme un pays d’émigration et de transit, plus marginalement d’immigration. Il s’inscrit dans la longue histoire des circulations au sein du continent africain. Pourtant, depuis quelques années, il est réduit à un simple couloir de transit entre l’Afrique subsaharienne d’un côté, l’Afrique du Nord et l’Europe de l’autre. Sous la pression internationale, la question migratoire est devenue une problématique de premier plan sur l’agenda politique nigérien.

Le Niger, dont la politique en matière de migration était plutôt marquée par une attitude de laisser-faire, est aujourd’hui pressé de contenir à la fois les flux migratoires de ses propres ressortissants, mais également ceux des ressortissants de pays voisins en transit sur son territoire, en dépit des accords de libre-circulation. Dans cette perspective, l’Etat du Niger renforce son rôle dans la gouvernance migratoire en instaurant une série de mesures restreignant la circulation, et contribuant à l’émergence de formes migratoires alternatives ou de blocage de la mobilité, en particulier dans le Nord du pays.

L’objet de la communication est d’analyser la construction de la politique migratoire entre jeux d’acteurs aux objectifs parfois contradictoires. Cela conduit à s’intéresser tant aux actions et discours portés par l’Etat, qu’à ceux portés par les bailleurs de fond, les agences de coopération, les ONG ou les acteurs de la société civile. L’objectif est de mettre en avant les logiques « d’injonctions contradictoires » autour de la question des migrations, celles-ci se traduisant par la multiplication des contraintes aux déplacements et la perturbation des systèmes migratoires construits de longue date entre les deux rives du Sahara.

Pour toute information ou Réservation : Alice Jeannelle 70 975 31 45 ou josephdiop@ipar.sn