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Atelier zonal de formulation de la contribution des OPA et OSC de la zone sylvopastorale à la stratégie de Souveraineté Alimentaire du Sénégal.
Publié le 10 août 2023
Le centre de formation de Linguère a abrité les 09 et 10 aout 2023, un atelier zonal de formulation de la contribution des OPA et OSC à la stratégie de Souveraineté Alimentaire du Sénégal.
La rencontre poursuivait l’objectif d’améliorer la participation des OPA et OSC dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation de la Stratégie de Souveraineté Alimentaire du Sénégal.
Elle a vu la participation de plusieurs acteurs dont le CNCR, l’IPAR, le réseau des Think tanks du Sénégal (Sen-RTT), PFANE/GERAD assistance technique, le MAERSA, des personnes-ressources, etc.
IPAR, représentée par Bocar DIALLO coordonnateur de IPAR Podor et le GERAD ont fait des communications axées principalement sur les enjeux, défis et leviers de la souveraineté alimentaire, en insistant sur le contexte actuel marqué par des crises multiformes ayant durement impacté la souveraineté alimentaire.
Ces communications ont egalement permis de rappeler les trois piliers fondamentaux sur lesquels repose la souveraineté alimentaire à savoir :
- Mettre les besoins alimentaires des populations au cœur des politiques ;
- Circonscrire les systèmes alimentaires à une échelle locale / réduite et ;
- Parfaire les connaissances et les compétences.
Il est ressorti des échanges que « le développement d’une économie alimentaire centrée sur les ressources internes est l’enjeu majeur de la souveraineté alimentaire ». Par ailleurs il a ete soutenu que « le développement de l’agriculture est de toute évidence une condition de la souveraineté alimentaire ». Et ce renouveau de lagriculture passe par « l’élaboration d’une politique agricole forte, efficace et adaptée au pays et reposant sur divers axes tels que le développement local, l’accès à l’eau, à la terre, soutien de l’agriculture familiale et le développement de la recherche etc. »
Des discussions qui ont suivi, il est à noter que les acteurs locaux ont exprimé le besoin d’être mieux impliqués dans la formulation des programmes et politiques de développement tout au long du processus.
La zone sylvopastorale Abordant la question de la contribution de la zone sylvopastorale à la souveraineté alimentaire nationale, les acteurs appellent à créer les conditions pour une valorisation des potentialités de la zone. En effet, il ressort que la region regorge d’énormes potentialités mal exploitées et valorisées, notamment dans le secteur de l’élevage qui est la mamelle nourricière de l’économie locale.
Ils ont dit...
« La souveraineté alimentaire est une nécessité pour une vie saine surtout dans la zone sylvopastorale, marquée par une fréquence de la malnutrition. La mairie de Linguère est prête à accompagner les politiques et programmes de développement agricole pour assurer la sécurité alimentaire. Le maire est d’ailleurs dans ce processus étant agriculteur et pilotant le ministère de l’agriculture. Le secteur éleveur peut être un maillon essentiel pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire à travers la valorisation des différents produits. »
Représentante du maire de Linguère
« La tenue de l’atelier à Linguère montre à suffisance le besoin d’impliquer les acteurs locaux dans le processus d’élaboration des stratégies de souveraineté alimentaire. La zone sylvopastorale a son mot à dire au regard de ses potentialités. La contribution de la zone a la souveraineté alimentaire nationale passe par la prise en compte des besoins des acteurs en lien avec leurs activités de base. L’atelier multi-acteurs permettra d’émettre des propositions concrètes pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. »
Malick Sow du CNCR
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« L’objectif de l’atelier est d’améliorer la participation des OPA et OSC dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation de la Stratégie de Souveraineté Alimentaire. La sécurité alimentaire est un enjeu crucial pour notre survie. Le gouvernement du Sénégal a adopté une démarche participative pour réussir le pari. La zone sylvopastorale a des atouts à exploiter pour booster l’économie locale et assurer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle. Plusieurs organes sont impliqués dans le but d’avoir un document harmonisé avec des propositions concrètes selon les zones. La souveraineté alimentaire doit être l’affaire de tous et la société civile, tous les centres de recherches etc sont en train de montrer la voie vers la souveraineté »
Abdoulaye Dème, représentant de Plateforme des acteurs non-étatiques
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« La zone sylvopastorale est marquée par la cherté des produits alimentaires à cause des crises. La viande est un cas très particulier, la cherté est insupportable alors que Linguère regorge énormément de ruminants. Les acteurs locaux doivent partir de leurs besoins en se basant sur les réalités socio-économiques locales. C’est l’intérêt des consultations. La démarche est à saluer mais doit aboutir à des propositions Smart »
Bana Samb, représentant de l’Union des élus du Sénégal et conseil départemental de Louga.
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« L’atelier est très intéressant surtout quand les acteurs locaux sont invités à partager leurs propositions pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture est un secteur clé pour faciliter l’atteinte de la souveraineté alimentaire. L’agriculture est à valoriser dans la zone, ce qui peut favoriser la création d’emploi et la transformation des produits agricoles. »
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Mme Fatou, SDDR
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