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Doudou Ndoye, Président de la Commission nationale de la réforme foncière
Publié le 1er juin 2014
Venu présider la cérémonie officielle de clôture de l’atelier de validation Technique des résultats de l’Etude " Cadre d’Analyse de la Gouvernance Foncière (CAGF/LGAF)" (les 7 et 8 mai 2013 à l’hôtel Radisson Blu) réalisée par l’IPAR en partenariat avec la Banque Mondiale, Maître Doudou Ndoye, avocat au barreau de Dakar, ancien avocat aux barreaux de Marseille et de Paris et tout nouveau Président de la commission nationale de la réforme foncière nous livre ses impressions.
Quelle appréciation faites-vous du travail effectué sur la gouvernance foncière au Sénégal d’une manière générale et de cet outil élaboré par la Banque Mondiale, la FAO, l’IFAD, l’UN-HABITAT que IPAR vient de présenter ?
Je viens encore une fois, au nom de Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal de dire que ce processus réalisé par IPAR, avec le soutien financier de la Banque Mondiale, bien avant l’installation de notre commission vient de nous être restitué. Ces travaux constituent une mine de renseignements, d’informations à laquelle nous accédons facilement.
Tous ces renseignements, toutes ces indications nous seront très utiles dans notre commission pour aborder chaque question rapidement en vu de proposer à son Excellence Monsieur le Président de la République des solutions. Si nous devions faire ces travaux, peut être que nous aboutirions à ces mêmes résultats dans deux ans avec beaucoup plus de dépenses d’argent et beaucoup de voyages à l’intérieur du Sénégal.
La Banque Mondiale a appuyé IPAR et un leader paysan à le faire à notre place, à nous l’apporter et nous l’accueillons avec beaucoup de joie, avec beaucoup de soulagement pour faciliter rapidement les grands objectifs que le programme de Monsieur le Président de la République a fixé pour le Sénégal.
Pensez-vous utiliser les résultats de cette étude dans le cadre de la commission nationale de la réforme foncière ?
La commission nationale de réforme foncière est déjà organisée. Nous avons tenu plusieurs journées de réunions secrètes. Nous étions 75 personnes, il ya une bonne dizaine de personnes qui viennent de nous rejoindre (notamment des membres du CNCR et du CONGAD), maintenant nous allons faire 85. Nous nous sommes organisés en sections opérationnelles. Toutes les missions données par le chef de l’Etat ont été divisées en 10 sections opérationnelles, chaque section ayant un président et un secrétaire entre 8 et 10 autres membres.
Chaque section sera chargée d’étudier toutes les questions relevant des attributions de sa section. Lorsque qu’une section aura fini ses études, celles-ci seront présentées à l’assemblée de tous les membres de la commission qui auront à choisir et à décider ensemble de façon consensuelle et, je dirais même, unanime, une proposition à mettre sur la table de Monsieur le Président de la République pour notre pays et pour l’Afrique.
Que pensez-vous de l’implication de l’IPAR dans le processus ?
Sauf erreur de ma part IPAR veut dire initiative prospective agricole et rurale, donc c’est un groupe d’experts qui s’occupe principalement des intérêts du monde rural. Je viens de leur dire que là où nous sommes à l’hôtel Radisson Blu, le monde rural commence à 10 km d’ici. La communauté rurale de Sangalkam et tout ce qui est autour de Pout et de Sébikotane constituent le monde rural de la région de Dakar qui fut la région du Cap Vert.
Ce monde rural nourrit la région de Dakar de tous les produits maraichers, de l’élevage et de la volaille, par conséquent le monde rural commence à Dakar et fait le tour de tout le Sénégal. L’IPAR a fait un travail considérable d’investigations et de conceptualisation qui nous a été fourni. C’est ce que nous même allions faire et c’est très bien que la Banque Mondiale ait soutenu des gens pour faire ce travail de recherche avant nous.
Ce travail a réglé les 2/3 du travail de la commission en établissant un état des lieux de la gouvernance foncière au Sénégal. C’est comme un malade à qui un médecin dit que vous avez telle maladie mais que, ne pouvant vous guérir, vous envoie auprès d’un spécialiste. Nous sommes les spécialistes de la guérison, toutes les maladies nous ont été soumises et je puis vous garantir et vous assurer que nous guérirons toutes les maladies du siècle relevant de la terre.