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Ecole chercheurs sur les transactions foncières : les étudiants-chercheurs initiés à la méthodologie de recherche

Publié le 17 octobre 2022

La quatrième session de l’école chercheur sur les transactions et marchés fonciers s’est ouverte ce matin à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Coorganisée par l’UGB, IPAR et le pôle Foncier de Montpellier, avec l’appui financier de l’AFD, elle mobilise du 17 au 22 octobre 2022 une dizaine de doctorants, étudiants en Master et professionnels (consultants) ayant des projets de recherche liés au foncier.

Cette école-chercheurs a été montée pour mettre à la disposition des jeunes chercheurs, des doctorants, des étudiants en master, l’état des savoirs et des méthodes pour analyser les transactions foncières et les marchés fonciers en milieu rural.
La quatrième session a la particularité d’être pratique. Axée sur le thème « Formation à l’enquête de terrain », elle cherche à traduire les apports théoriques acquis lors des trois précédentes sessions en ligne sur la méthodologie d’enquête en connaissances et savoir-faire opérationnels. Spécifiquement, la session vise à renforcer les capacités des participants en termes de conception d’outils (grilles d’entretien) et de savoir-faire pratique en matière d’enquête et de gestion des relations de terrain (entretien qualitatifs).

Elle est divisée en deux phases : une formation en salle de trois jours (17 au 19 octobre) sur la méthodologie de recherche en insistant sur les principes de formulation de problématiques et problèmes de recherche et pour faire une revue critique des sujets de thèse et mémoire des participants. Cette formation sera suivie d’une enquête de terrain de trois jours (20 au 22 octobre) dans la commune de Ndiébène Gandiole, avec à la clé la production de rapports de recherche qui feront l’objet de publications ultérieurement.

En perspective, cette initiative sera élargie à d’autres universités comme ce fût le cas lors des sessions précédentes avec l’université Alioune Diop de Bambey, l’université de Ziguinchor et l’université Abdoulaye Niasse de Kaolack. L’idée est aussi d’aller vers la mise en place d’un master sur le foncier pour combler le déficit de recherche sur cette problématique. Le Pr. Maguette Ndiaye, Directeur de l’UFR « lettres et sciences humaines », qui a présidé l’ouverture officielle de la session, a salué cette initiative, en rassurant que son UFR est prête à accompagner un tel projet. Il remercie les organisateurs au nom de son UFR et l’UGB tout en espérant que les experts qui participent à cette formation vont contribuer à trouver une solution aux problèmes liés au foncier au Sénégal.

Quant au Dr Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif de IPAR qui a également pris part à la première journée de cette session, il a souligné, lors de son allocution, le déficit d’expertise dans le domaine de la recherche sur les transactions foncières dans les universités du Sénégal. Ils appellent cette première cohorte à militer en faveur d’une recherche de qualité pour combler ce déficit.

La session est animée par Pr. Philippe Lavigne Delville de l’Université de Montpellier et modérée par Pr. Sambou Ndiaye, enseignant à l’UGB et chercheur à IPAR.

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