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Exit la Goana, place à la Nasan

Publié le 2 juin 2014

Exit la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) cher au président de la République Abdoulaye Wade. Place à la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan). C’est l’engagement pris par les pays africains, lors du sommet du G8 en 2012, de sortir 50 millions de personnes de la pauvreté d’ici 10 ans.

Et présidant hier l’atelier national de validation de la Nasan, le ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a soutenu que celle-ci contribuera au développement agricole et à l’émergence économique du pays. « La Nasan va contribuer à la volonté clairement affichée par les plus hautes autorités du Sénégal d’accélérer la cadence de l’agriculture sénégalaise. Elle devrait permettre au gouvernement du Sénégal de mieux mobiliser des investissements privés dans l’agriculture », a déclaré M. Seck. D’après lui, le pays s’est engagé, lors d’un atelier de lancement du processus d’élaboration de la Nasan, le 16 juillet dernier, à mettre en œuvre les mesures nécessaires à la création d’un climat favorable à l’investissement du secteur privé dans l’agriculture et la nutrition. « Aujourd’hui, plus que jamais, le secteur agricole est considéré comme le socle sur lequel le Sénégal va s’appuyer pour construire une émergence économique. Par conséquent, tout va être mis en œuvre pour favoriser et amplifier les initiatives privées porteuses de progrès’’, a indiqué le Dr Pape Abdoulaye seck.

Par ailleurs, le ministre a soutenu que le Sénégal reste dans cette dynamique de création d’un environnement de sécurisation et d’optimisation de l’investissement privé. Mais pour ce faire, ’’toutes les réformes liées à cette option seront matérialisées. Il s’agit, entre autres, de la facilitation de l’accès à la terre, des mesures fiscales devant tenir compte de la spécificité du secteur agricole, de la consolidation du Fonds de garantie pour les investissements prioritaires (Fongip) et de l’élévation du niveau du crédit-bail en faveur des équipements agricoles », a-t-il expliqué.

 

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