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Kaolack - protocole de commercialisation arachidière entre la chine et le Sénégal : près de 26.000 tonnes exportées en deux mois vers le pays de mao

Publié le 12 mars 2015

A la date limite du 25 février dernier, le Sénégal n’a réussi à acheminer vers la Chine qu’une quantité de production de 22182,50 tonnes d’arachides. Un volume qui, du regard des différentes parties, est encore insuffisant compte tenu des prévisions d’achat et autres objectifs que notre pays s’est fixés en termes d’exportation de l’arachide et qui sont chiffrées cette année à 145.000 tonnes. Selon la Direction de la protection des végétaux (Dpv), qui a en charge de veiller sur le respect des conditions d’exportation de l’arachide vers l’extérieur, ce poids a évolué entre temps et frôle aujourd’hui la barre des 26.000 tonnes.
Cette nouvelle a, en effet, été donnée mardi dernier lors d’une réunion d’informations ouverte aux opérateurs-exportateurs de graines d’arachide. Une rencontre qui avait pour objectif d’amener les exportateurs d’arachide à maîtriser toutes les clauses de ce contrat entre notre pays et la Chine, afin qu’ils puissent prendre en compte toutes les mesures nécessaires garantissant une qualité sanitaire et phytosanitaire des produits exportés.
Pour l’initiateur de la rencontre, Abib Thiam, opérateur et la délégation de la Dpv, l’idée est surtout de prévenir et préparer les opérateurs sur les dangers d’une mauvaise exportation de peur de briser ce fructueux partenariat commercial de cinq (5) ans, pour des raisons qu’on peut, à la limite, éviter. Malgré le fait qu’ils soient minoritaires dans un environnement où l’essentiel de leurs collègues préfèrent travailler plutôt avec les sociétés de la place en lieu est place des entreprises étrangères, les exportateurs d’arachide ont aussi saisi l’occasion pour étaler des difficultés auxquelles ils sont souvent confrontés sur le terrain.
Ces problèmes tournent essentiellement autour des opérations post-récolte (triage…), mais également autour des besoins d’analyse sanitaires, que bon nombre d’opérateurs, d’ailleurs, n’arrivent pas encore à respecter, pour ignorance de certains aspects techniques. Ainsi, pour magnifier leur volonté de respecter toutes les directives qui leur sont données, les exportateurs se sont aussi libérés pour l’installation de leur nouveau collectif en vue d’apporter une réponse positive aux exigences nées de ce protocole. Ce collectif est désormais présidé par Abib Thiam, l’un des opérateurs qui se sont montré plus actifs lors des dernières négociations entre Opérateurs et Etat.
Abdoulaye FALL | 12/03/2015
Source : http://goo.gl/IDbk1V