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‘’Nous avons entamé les pistes de réflexion pour arriver à une réforme foncière apaisée’’

Publié le 3 juillet 2015

La réforme foncière en cours doit arriver à adapter la loi sur le domaine national aux défis de la sécurité alimentaire et de la gestion durable des ressources foncières, a soutenu. Cette loi actuellement en vigueur « s’est heurtée à de réelles difficultés découlant de l’insuffisance des mesures d’accompagnement de sa mise en œuvre, a soutenu, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, ce mardi, dans la commune de Dakar-Plateau, au cours de la célébration de la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique dont il présidait la cérémonie officielle.

Cette manifestation organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANST), en collaboration avec l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), porte sur le thème »Le foncier : états des lieux et perspectives pour la modernisation de l’agriculture« .
Pour, Moustapha Sourang, le président de la Commission nationale de réforme foncière (CNRF). Nous avons entamé les pistes de réflexion pour arriver à une réforme apaisée, car une réforme ne se termine jamais. Nous voulons une réforme conforme aux intérêts du Sénégal, a-t-il déclaré.

Revenant sur les contraintes observées lors des missions de terrain menées par la Commission nationale de la réforme foncière, il a dit que l’essentiel était d’expliquer les tenants et aboutissants de la réforme foncière aux acteurs concernés et d’échanger avec eux, »car les difficultés et les réticences existent toujours".
Si les acteurs ne comprennent pas, cela pourrait entrainer des malentendus. C’est ce qui explique nos descentes sur le terrain pour les écouter afin qu’ils expriment leurs points de vue, a souligné Moustapha Sourang. Selon lui, il est impossible de faire des réformes acceptées de tous les acteurs concernés, mais au moins, faire des réformes majoritairement accompagnées par les acteurs.

Dans le dispositif de réflexion comme dans les hypothèses de travail de la commission nationale de réforme foncière, il est retenu le principe de la mise place d’un Observatoire du suivi de la réforme, car nous avons estimé qu’elle constitue un élément déterminant’’ de ce processus, a déclaré, Moustapha Sourang. Dans ce cadre, il est indispensable de mettre en place un dispositif pour suivre les évolutions et les inflexions pour y apporter des correctifs, a réaffirmé le président de la Commission nationale de réforme foncière.

Source : http://www.journalbic.com