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PSE : Aminata Touré prône l’élaboration de plans stratégiques de développement

Publié le 2 juin 2014

’Même si notre pays dispose de réels atouts, nous avons beaucoup d’efforts à faire pour relever le déficit commercial, accélérer la croissance et le développement de l’emploi des jeunes. Il nous faut relever le niveau de vie des Sénégalais en élaborant des plans stratégiques’’, a-t-elle dit lors de l’ouverture du séminaire gouvernemental de deux jours, marquant le lancement du Plan Sénégal émergent (PSE).

‘’On ne peut parler de développement sans penser à l’industrie, ce qui nous amène à la création de la valeur ajoutée’’, a indiqué Aminata Touré, selon qui le gouvernement doit se donner les moyens de réaliser les ambitions du président de la République.

Selon elle, ‘’nous devons nous s’inscrire dans un objectif à long terme pour réaliser les ambitions fixées par le chef de l’Etat. Un programme ambitieux n’a de sens que s’il peut être exécuté dans un délai précis’’.

Le Premier ministre estime qu’il faut relancer l’agriculture afin de redonner de l’espoir au monde rural et à la jeunesse grâce au Plan Sénégal émergent. ‘’Il y a de l’emploi dans l’agriculture et il y a de l’emploi à se faire dans l’agriculture’’, a dit Mme Touré.

Aminata Touré a par ailleurs appelé le gouvernement, les acteurs de développement ainsi que la population à plus de détermination. Le rayonnement du pays passe, sans aucun doute, par une union sacrée, qui permettra de mettre le Sénégal sur la voie de l’émergence.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, a indiqué que l’économie sénégalaise a besoin dans un premier temps de la réalisation de projets phares, pour se placer sur la rampe de l’émergence et entrer par la suite dans le cercle des pays émergents.

‘’Notre économie souffre encore de déficit d’infrastructures en quantité et en qualité, de la faiblesse du tissu industriel et d’un faible niveau des investissements privés dans les secteurs productifs’’, a-t-il dit, rappelant qu’entre 2000 et 2011, le taux de croissance du PIB s’est établi, en moyenne annuelle, à 3, 9%.

Selon Amadou Ba, ‘’même si le taux de croissance du PIB réel est attendu à 4% en fin 2013 contre, 3, 5% en 2012, la transformation structurelle de l’économie demeure lente et inapte à concrétiser la vision avant-gardiste que le président de la République nourrit pour le Sénégal’’

 

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