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Plateforme agriculture biologique : L’élaboration de la contribution du Sénégal au menu
Publié le 20 avril 2015
L’initiative Agriculture écologique biologique (Aeb), mise en œuvre en Afrique de l’Est depuis quatre ans, s’étend en Afrique de l’Ouest à travers un projet porté par le Sénégal, le Mali, le Nigéria et le Bénin. Dans ce processus qui mène vers un plan d’actions sous-régional, chaque pays est invité à travailler sur un plan stratégique pour alimenter ce document. Hier, les acteurs réunis dans la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fenab) ont planché sur un document décrivant les contextes politiques, sociaux, économiques, technologiques, environnementaux et juridiques touchant l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique.
Au cours des échanges, Ibrahima Seck, coordonnateur de la Fenab, a insisté sur la promotion de pratiques agricoles en faveur du développement de systèmes durables de l’agriculture biologique et la qualité des semences améliorées. « En tant que Sénégalais, il nous est revenu de réfléchir pour faire des propositions sur la manière d’intégrer l’Agriculture écologique biologique dans les programmes et politiques nationaux de développement agricole dans notre propre pays  », a-t-il confié.
A l’issue du conclave, des orientations allant dans le sens d’impliquer davantage toutes les sphères du pays ont été faites. Il s’agit des organisations paysannes et non gouvernementales, de la société civile, la recherche, les écoles de formation agricole et l’université, les associations de consommateurs, les ministères (Agriculture, Environnement, Elevage, Santé) et les partenaires au développement. Ainsi, tout ce monde va mener une vaste campagne de plaidoyer en direction des hautes institutions du pays (présidence de la République, primature, ministères, Assemblée nationale, Conseil économique, social et environnemental) et des collectivités locales. L’objectif visé étant l’intégration de l’Agriculture écologique biologique dans les politiques agricoles, les programmes et les plans d’investissements.
A partir de ce moment, le développement de la recherche, de curricula en Agriculture écologique biologique dans les universités, écoles de formation agricole et centres de ressources en Aeb pour une formation diplômante devient une nécessité. Outre les étudiants, il y a d’autres apprenants, dont les agriculteurs avec une masse critique leur permettant d’accéder aux intrants biologiques et aux matériels agricoles.
Mbaye BA 17 APRIL 2015
Source : http://goo.gl/nPLU0R