IPAR et ANCAR mettent en place deux champs écoles producteurs SRI à Podor.

Dans le cadre du projet COINS, IPAR, en collaboration étroite avec ANCAR, a lancé la mise en place de 2 Champs Ecoles Producteurs (CEP) sur le Système de Riziculture Intensif (SRI) pour l’UJAK et l’Union de Galoya dans le département de Podor. La technologie du SRI permet de recourir à moins de semences, d’économiser l’eau d’irrigation, de réduire les engrais chimiques, les coûts de production, de l’émission de méthane et d’augmenter les rendements. Le SRI rend aussi le riz plus résistant à la sécheresse, aux maladies, à la salinité et permet de valoriser les espèces de riz locales, de préserver la vie microbiotique des sols en luttant contre la pollution chimique et la salinisation des sols.

Le SRI consiste à produire des pépinières de riz à récolter au maximum 20 jours, à les repiquer rapidement à raison d’une plante par poquet de 1 à 2 cm de profondeur avec un espacement de 20 x 20 cm. Ces paramètres techniques contribuent à donner plus d’aération, de nutriments, de lumière du soleil, etc. aux plantes en vue d’optimiser leur croissance et leur rendement. Cependant, le SRI est confronté à des défis. Le contrôle des mauvaises herbes et le repiquage par une mécanisation adaptée demeurent une exigence. De la production de pépinières au repiquage des plantules en lignes droites avec des espacements réguliers, au niveau d’immersion bien défini, en passant par des exploitations limitées en surfaces (0,5 ha), la réticence des institutions financières, la méconnaissance du SRI par les acteurs, la pénibilité du travail, etc., sont des contraintes qui font que le SRI rencontre des difficultés de passage à l’échelle. Il y a donc une nécessité de vulgariser le SRI, de mettre en place des champs écoles producteurs pour renforcer les capacités des producteurs, sensibiliser les institutions financières, les consommateurs, etc.

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